Jouer au sioux avec son angle, son point de vue, ce que lâon cherche àdire au juste.
Lancer une battue quotidienne en solitaire pour le débusquer.
Chaque jour rentrer bredouille.
Le trouver un beau jour juste là, blotti en boule au coin du feu dans nos pénates.
Ãtait-il làdepuis le début? Vient-il d arriver? Motus, il nâen dira pas plus.
Se Rouler dans de fines paillettes argentées que lâon a soigneusement découpées une àune et que lâon nous a tendues sur un plateau dâargent.
Vouloir dresser un menhir, ne trouver que des gravillons, laisser faire et se retrouver àavoir érigé un Moaï.
Prendre ce quâon nous donne, recevoir un résultat mieux, pire et toujours en différent de ce que lâon escomptait.
Se confronter àses limites de la pire et de la meilleure des façons.
Attacher un fil dâéternel et dâinfini entre sa taille et le ciel.
Inviter les contradictions et le non linéaire dans sa vie.
Distribuer alentour et sans compter de la poussière de soi sans que jamais notre réserve  ne se tarisse.
Donner et recevoir.
Inviter cette partie de soi magique, mystérieuse et inspirée pour un brunch au Ritz.
Se faire poser de multiples lapins puis la voir débarquer inopinément en tongues et maillot de bain au supermarché et nous coller aux basques.
Se faire tout petit et se voir grandir.
Comprendre que lâunicité câest tout et ce nâest rien de spécial parce que câest partout, tout autour, dans chacun dâentre nous.
Par définition.
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Crédit dâimage: Depositphoto